Discrim’ c‘est le fait de traiter de manière différente des personnes qui se trouvent dans une situation semblable. C’est une remise en cause du principe d’égalité qui est le fondement des sociétés démocratiques.
Historiquement c’est une banalité !
Humainement c’est une bêtise !
Moralement c’est une injustice !
Juridiquement c’est un délit !
QUELQUES MOTS
Le mot race sert à rendre compte des différences visibles entre les groupes humains qui ne sont que des adaptations à leur origine. La science actuelle a montré l’humanité n’est pas formée de races distinctes mais d’une seule et même espèce.
Le racisme est une idéologie qui affirme la supériorité d’un groupe sur les autres groupes.
Discriminer : C’est le fait de traiter de manière différente des personnes qui se trouvent dans une situation semblable. C’est une remise en cause du principe d’égalité qui est le fondement des sociétés démocratiques.
Le racisme ne conduit pas obligatoirement à la discrimination. On peut être victime du racisme sans être discriminé et discriminé sans subir de propos racistes. Par contre, pour discriminer il faut détenir un pouvoir et en abuser.
Le communautarisme c’est la revendication que des identités culturelles fondent des droits politiques et une identité politique spécifique reconnue dans l’espace public. La société française n’est pas formée de « communautés » mais de citoyens échangeant les uns avec les autres.
PORTER PLAINTE APPARTIENT À LA VICTIME !
Depuis 2001, l’employeur accusé d’avoir pratiqué une discrimination est tenu d’apporter la preuve du contraire ; alors qu’avant c’était le salarié victime qui devait fournir la preuve du délit !
On porte plainte en se rendant à la gendarmerie ou au commissariat de police le plus proche du lieu de l’infraction ou en adressant une lettre au procureur de la République (en pratique, au Tribunal de Grande Instance du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction) sur papier libre, datée et signée, dans laquelle vous décrivez les faits et les preuves que vous possédez, car un juge ne pourra prendre en compte le sentiment que vous avez d’avoir été discriminé, quelle que soit votre conviction. Il ne pourra prendre en compte que des faits avérés.
Si vous ne connaissez pas l’auteur de l’infraction, vous pouvez porter plainte contre X.
Il est recommandé afin de rendre difficile toute contestation ultérieure :
– de fournir aux enquêteurs les noms et adresses des éventuels témoins
– de demander à ces derniers une attestation dans laquelle ils décriront les faits
Le procureur décide de la suite réservée à votre plainte :
– s’il décide de classer l’affaire et donc de ne pas poursuivre, vous pouvez faire citer directement l’auteur de l’infraction devant le tribunal compétent
– si votre plainte est recevable et bien fondée, le tribunal devra statuer.
En tout état de cause, lors d’une confrontation parole contre parole, en l’absence de témoins et/ou d’éléments matériels, la preuve est difficile à produire..